Marc 16, 14-16.20

 

         Depuis longtemps, l’Eglise aime bénir les cloches avant qu’elles ne soient placées dans leur clocher. Parce que, pour l’Eglise, le son des cloches appelle à la prière et parce qu’il diffuse la proclamation de la Bonne Nouvelle de Jésus Sauveur à toute la création, c’est-à-dire à tous les hommes et à l’environnement dans lequel ils vivent. Cet appel prolonge celui des Apôtres de Jésus au long des temps et des chemins, jusqu’aux extrémités de nos vallées.

 

         Tout en nous laissant charmer par leur musique cristalline, nous avons à écouter la voix des cloches religieuses qui nous redit sans cesse et avec persévérance, au cœur de nos soucis et de nos insouciances, quelque chose d’important. Nous avons à entendre leur prédication sans paroles, tantôt joyeuse, tantôt douloureuse, qui nous annonce la présence invisible de Dieu et de son amour, qui nous redit la mort et la résurrection de son Fils Jésus, la tendresse de Notre-Dame en son « Angelus » et la compagnie des saints, de St Jean-Baptiste à qui est dédié cette église, ainsi que de tous nos défunts, qui reposent en ce cimetière tout proche.